Le stéréorestituteur Kelsh

Photogrammetria
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Abstract

Le stéréorestituteur Kelsh est un appareil de restitution à double projection basé sur le principe des anaglyphes, comme le Multiplex par exemple, mais il a une plus grande précision que ce dernier, vu que les négatifs sont utilisés directement pour la restitution, sans que l'on soit obligé de les réduire au préalable. Une telle solution devient possible lorsque l'échelle de l'image plastique (modèle) est au moins 7 fois plus grande que celle des clichés. L'appareil comprend un support reposant par 4 pieds sur la table à dessin. Sa partie supérieure porte, par l'intermédiaire de trois vis calantes, un cadre dans lequel les deux chambres de projection sont suspendues. Des leviers de commande, agissant sur les chambres, permettent d'introduire la base, le déversement et les inclinaisons transversale et longitudinale. Les clichés conjugués ou des diapositifs sont directement placés dans les chambres de projection munies d'objectifs. En projetant les deux clichés au moyen de couleurs complémentaires, l'observateur — muni de lunettes à verres colorés (couleurs complémentaires) — observe l'image plastique audessus de la table à dessin, l'orientation relative des chambres ayant été établie au préalable. Pour le report des points de l'image plastique sur la minute, l'opérateur dispose d'une tablette amovible à marque-repère lumineuse qu'il déplace à la main et dont la hauteur au-dessus de la table à dessin peut être commandée par une molette. Pour établir l'orientation absolue de l'image plastique, il suffit d'incliner convenablement le cadre de suspension à l'aide des vis calantes, l'orientation relative n'étant pas détruite par cette opération.

Les deux clichés sont éclairés par des projecteurs munis d'une suspension à la cardan et reliés à la tablette de restitution par des tiges télescopiques. Moyennant ce dispositif, l'éclairage est concentré sur deux petites régions conjuguées des clichés et l'observateur ne voit ainsi qu'une petite partie de l'image spatiale, ce qui présente l'avantage de ne pas l'éblouir.

D'autre part, les tiges télescopiques impriment, suivant l'inclinaison, un déplacement vertical plus ou moins prononcé aux objectifs de projection, ce qui permet d'éliminer les erreurs de distorsion.

Pour les travaux de triangulation aérienne, l'auteur propose d'appliquer la méthode des plaques à fontes radiales (templets). Pour le passage d'un modèle à l'autre, l'orientation spatiale des chambres de restitution est déterminée au moyen d'une nivelle placée sur les clichés. Un premier essai a été effectué sur 7 modèles (échelle des clichés 1/34000) et après compensation l'erreur probable altimétrique des douze points connus s'est élevée à 1.50 m tandis que l'erreur maximum était de 4 m.

L'erreur altimétrique des restitutions effectuées par le U.S. Forest Service en Californie avec des clichés ou 1/48000, où les différences de niveau dépassaient parfois 600 m par cliché, varie entre 1 m et 2.70 m.

Publication type Article
Publication Subtype Journal Article
Title Le stereorestituteur Kelsh
Series title Photogrammetria
DOI 10.1016/S0031-8663(49)80041-X
Volume 6
Issue C
Year Published 1949
Language French
Publisher Elsevier
Description 1 p.
First page 123
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Additional publication details